Tout ce qu’il faut savoir sur la certification VASP pour votre van
Vous êtes nombreux à vous poser des questions sur la certification VASP pour votre van. Et il y a de quoi se questionner :
Mon van passera-t-il le contrôle technique sans certification ?
Dois-je certifier mon van si je n'ai pas de gaz ?
Puis-je contourner cette obligation avec des astuces comme un réchaud amovible ?
Est-ce vraiment obligatoire ou juste une formalité payante ?
Autant de questions auxquelles il existe des réponses variées. Dans cet article, nous clarifions les faits sur la certification VASP, son importance, et les solutions disponibles.
Qu’est-ce que la certification VASP ?
VASP signifie Véhicule Automoteur Spécialement Aménagé. Cette certification s’applique à tous les véhicules dont l’usage principal a été modifié, comme :
Les campervans,
Les ambulances,
Les camions de pompier,
Et bien d’autres.
En résumé, un véhicule devient VASP dès lors qu’il est aménagé pour un usage différent du transport de passagers ou de marchandises. Contrairement à une idée reçue, cette réglementation existe depuis longtemps. Mais elle a été mise en lumière récemment avec l’évolution des contrôles techniques, devenus plus stricts pour les véhicules modifiés.
Pourquoi mon van doit-il être certifié VASP ?
Depuis la réforme du contrôle technique, un véhicule qui ne correspond pas à sa description d’origine ne peut plus être validé. Si vous avez transformé votre utilitaire en campervan, il n’est donc plus conforme :
Le poids du véhicule a changé.
Des modifications structurelles (perforations pour fenêtres, équipements ajoutés) ont été réalisées.
Les contrôleurs techniques sont aujourd’hui tenus d’être plus rigoureux. La certification VASP garantit donc que votre van respecte les normes de sécurité et de conformité en vigueur.
Quels sont les critères pour qu’un van soit classé VASP ?
Pour être certifié VASP, un van doit répondre à quatre critères essentiels :
Un lit/banquette convertible
Un point chaud (plaque de gaz ou électrique)
Des rangements fixes
Une table avec des sièges
Si votre aménagement comprend ces éléments, votre van doit être certifié VASP. Toutefois, certaines configurations permettent d’éviter la certification, comme des équipements amovibles. Attention : cette solution peut poser problème vis-à-vis de votre assurance.
Quand la certification VASP est-elle obligatoire ?
1. Vous devez certifier votre van si :
Vous avez installé un point chaud (gaz ou électrique).
Vous avez réalisé des modifications structurelles importantes (ajout de sièges, toit relevable, découpe de longerons, etc.).
2. Vous n’avez pas besoin de certifier votre van si :
Vous utilisez des équipements amovibles (réchaud, table, etc.).
Vos modifications sont mineures (installation de fenêtres homologuées, panneaux solaires, suppression de la cloison de cabine).
Votre aménagement ne remplit pas les quatre critères du VASP.
Attention : En cas de sinistre, une installation non certifiée peut entraîner un refus de prise en charge par votre assurance.
Pourquoi certifier votre van ?
Conformité aux normes : Une certification garantit que votre véhicule respecte les exigences de sécurité.
Revente facilitée : Un van certifié inspire davantage confiance à un acheteur potentiel.
Sérénité : Vous évitez les complications avec le contrôleur technique ou votre assurance.
Comment certifier votre van ?
Vous avez deux options :
Faire appel à un professionnel : Les aménageurs certifiés peuvent réaliser ou valider votre aménagement et vous accompagner dans la certification.
Le faire vous-même : En respectant les normes et en contactant des organismes comme Qualigaz ou Veritas pour valider votre installation.
Le coût de certification varie entre 600 € et 800 €.
Conclusion
Certifier votre van en VASP est un gage de sécurité, de conformité et de tranquillité d’esprit. Si votre aménagement remplit les critères du VASP, il est préférable de ne pas chercher à contourner les règles. En revanche, si ces critères ne sont pas réunis, assurez-vous simplement que votre véhicule reste dans les limites de poids et respecte les réglementations de base.
En cas de doute, contactez un professionnel ou la DREAL de votre région. N’hésitez pas à nous poser vos questions : nous sommes là pour vous accompagner !
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